Posté par Bérengère Arnal le 11 septembre 2018
Face aux révélations sur la composition des protections intimes, de plus en plus de femmes se tournent vers des solutions alternatives. Un nouveau… cycle.
Déjà que chaque mois les femmes subissent l’inconfort de leurs règles, voilà, qu’en plus, leurs protections intimes ne seraient pas si… protectrices. Bien au contraire. C’est en tout cas la conclusion rendue en juillet par l’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, dans son rapport sur la sécurité des protège-slips, tampons et autres coupes menstruelles. « Les protections hygiéniques contiennent pas moins d’une trentaine de résidus chimiques », appuie Bérangère Arnal, gynécologue à Bordeaux, en cours d’écriture d’un livre sur le sujet.
Toutefois, si d’après ce rapport, les concentrations de ces substances ne dépassent pas les seuils sanitaires, l’agence exhorte les fabricants à faire des efforts en réduisant ou en minimisant la présence de ces produits. En particulier ceux présentant des « effets cancérogènes mutagènes ou reprotoxiques », des perturbateurs endocriniens ou sensibilisants cutanés. Et pour cause. « Avec la répétition, cela finit par représenter un risque », insiste Bérangère Arnal. À ses yeux, « nos protections sont de véritables poubelles. » Selon elle, ces composés pétrochimiques et synthétiques peuvent aussi induire irritations, démangeaisons, mycoses…
Que faire ?
Face à ces révélations, et même si le sujet des règles reste encore globalement tabou, plusieurs réponses existent désormais. Notamment dans la prévention du choc toxique lié aux règles, une maladie infectieuse rare. Sur ce point, l’Anses conseille de « changer tampon, protège-slip ou coupe menstruelle toutes les 4 à 6 heures maximum ; privilégier le port de serviettes hygiéniques ou de culottes menstruelles pendant la nuit ; et se laver soigneusement les mains avant et après la pose de protections intimes ». Ce à quoi le docteur Arnal ajoute notamment : « La nécessité d’adapter le tampon au volume du flux pendant les règles ».
Source
Posté par Bérengère Arnal le 9 septembre 2018
La base nationale de pharmacovigilance a observé une augmentation progressive de cas de méningiomes déclarés sous acétate de cyprotérone depuis 2009. En juin 2018, 100 cas ont été déclarés. Ce n’est pas rien. Plus de 500 cas de méningiomes chez des femmes prenant de l’acétate de cyprotérone ont été pris en charge en neurochirurgie ou neurologie entre 2007 et 2015.
Le 6 septembre 2018, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament, ANSM, s’interroge officiellement sur les risques encourus par les femmes et les hommes prenant de l’Androcur®, l’acétate de cyprotérone ou d’un de ses 14 génériques. Ce traitement hormonal multiplie par 20 le risque de développer un méningiome, lors d’une utilisation prolongée. Le méningiome est une tumeur du cerveau, le plus souvent bénigne. L’ANSM invite les personnes concernées à se rapprocher de leur médecin ou de leur pharmacien et précise qu’en aucun cas, elles ne doivent stopper leur traitement sans avis médical.
L’acétate de cyprotérone est un dérivé de synthèse de la progestérone. Il a une action antihormonale vis-à-vis des androgènes dont la testostérone, c’est un anti-androgène. (suite…)
Posté par Bérengère Arnal le 27 août 2018
Après la coupe menstruelle, les serviettes lavables en tissu ou le flux instinctif, la dernière innovation menstruelle en date est une culotte qui, sous ses airs de banal sous-vêtement, serait capable d’absorber le flux menstruel. Une révolution dans nos culottes?

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Posté par Bérengère Arnal le 10 août 2018
Les nanoparticules dites « nanos » sont des petites particules de matière, d’argent, de titane, de carbone… Plus petites qu’une cellule, elles sont un peu plus grandes que des atomes.
Certaines sont connues et produites depuis de nombreuses années en grandes quantités comme l’alumine, le noir de carbone, le dioxyde de titane, le carbonate de calcium, la silice amorphe… elles entrent dans la composition de divers produits que nous pouvons inhaler, ingérer ou au contact desquels nous vivons.
Les voies d’entrée des nanos dans notre organisme sont la voie orale, l’inhalation et le passage transcutané. Ces substances sont si petites qu’elles sont en capacité de traverser toutes les barrières naturelles de l’organisme : la barrière intestinale, la peau, la barrière méningée qui protège le cerveau et la barrière placentaire. L’organisme n’est pas équipé pour s’en débarrasser.
Les nanos circulent librement dans le sang et s’accumulent sous forme de dépôts dans l’arbre respiratoire, dans des organes comme le foie, la rate, le cœur, le cerveau …
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Posté par Bérengère Arnal le 29 juillet 2018
Au sommaire du #12 disponible en version papier ou pdf

- L’Harpagophytum ou griffe du diable
L’hapagophytum ou griffe du diable est traditionnellement utilisée depuis plusieurs centaines d’années par les populations du sud de l’Afrique. Depuis le milieu du siècle dernier, la recherche a montré les propriétés anti-inflammatoires de certains de ses ingrédients actifs. L’harpagophytum est aujourd’hui principalement employé pour soulager la douleur et améliorer la mobilité de personnes souffrant d’arthrose et d’autres formes de rhumatismes.
- Helicobacter pylori
La bactérie Helicobacter pylori est impliquée dans un grand nombre de gastrites chroniques et d’ulcères gastroduodénaux ainsi que dans la genèse de 80 % des cancers gastriques. La résistance aux antibiotiques fait que les traitements conventionnels ne sont plus efficaces qu’à 70 %. Des substances naturelles peuvent venir renforcer leur efficacité, réduire leurs effets secondaires et améliorer la qualité de vie des patients.
- Le psoriasis
Aider à soulager les symptômes et renforcer l’efficacité des traitements
Le psoriasis est une maladie inflammatoire chronique de la peau due à un dérèglement du système immunitaire. L’alimentation, des apports suffisants en nutriments essentiels pour lutter contre le stress oxydant présent chez les malades … jouent un rôle majeur dans le soulagement des symptômes du psoriasis. Ils peuvent également renforcer l’efficacité des traitements classiques.
- La contraception orale modifie les besoins en nutriments essentiels
Les femmes qui utilisent une contraception orale ont des niveaux sanguins de micronutriments plus faibles que celles qui ne la prennent pas, suggérant qu’elles pourraient avoir besoin de consommer des quantités plus élevées de vitamines et de minéraux.
- Questions au Dr Bérengère Arnal, gynécologue Obstétricienne
Le Dr Bérengère Arnal nous explique les implications que peuvent avoir les déficiences nutritionnelles entraînées par la prise de contraceptifs oraux sur les effets secondaires qu’elle peut provoquer. Elle nous dit également de quelle façon elle aide ses patientes à s’en protéger.
- Pollution: Des nutriments peuvent-ils aider à réduire son impact sur la santé ?
La pollution atmosphérique incluant les particules fines est associée à une augmentation du taux de maladies cardiovasculaires et respiratoires, particulièrement dans les zones urbaines. Au cours de ces dix dernières années, plusieurs études ont suggéré que l’impact de certains polluants comme les PM2.5 pourrait être modifié par la prise de micronutriments essentiels et d’oméga-3 en raison de leur pouvoir antioxydant et anti-inflammatoire.



Posté par Bérengère Arnal le 9 septembre 2017
Scandales sanitaires, ras-le-bol des effets secondaires… Les françaises sont de plus en plus nombreuses à arrêter la pilule. Leur désaffection envers ce mode de contraception prouve qu’elles refusent de souffrir pour appliquer un droit. Sabrina Debusquat jette un véritable pavé dans la marre et mène l’enquête sur un sujet qui concerne plusieurs millions de femmes …
Car trop souvent les femmes se retrouvent seules face à leurs peurs et à leurs questions. Une telle chape de plomb règne sur le sujet qu’il est aujourd’hui impossible de critiquer la pilule sans être qualifié de dangereux rétrograde. Il faut pourtant en finir avec tous ces mythes qui placent la pilule sur un piédestal. Car nous parlons là d’un sujet sanitaire d’envergure internationale.
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Posté par Bérengère Arnal le 30 juin 2017

Lire la 4e de couverture
Posté par Bérengère Arnal le 7 juin 2017
C’est au programme: Je gère ma ménopause au naturel
diffusé le jeu. 01.06.17 à 9h52
Bouffées de chaleur, troubles du sommeil, de l’humeur, prise de poids… La ménopause s’accompagne généralement de nombreux symptà´mes. Découvrez une manière totalement naturelle pour gérer au mieux cette période délicate, grà¢ce à votre alimentation. Vous verrez comment certains aliments permettraient même de retarder l’arrivée de la ménopause !
Remerciements :
Au docteur Bérengère Arnal, gynécologue obstétricien à Bordeaux : www.berengere-arnal.fr/
voici le lien
Posté par Bérengère Arnal le 5 juin 2017
C’est à l’adolescence que les règles sont souvent douloureuses. Mais mieux informées que leurs mères ou leurs grandes soeurs, les jeunes filles d’aujourd’hui n’hésitent plus à consulter pour être bien soulagées.
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Posté par Bérengère Arnal le
Article écrit par Laurence Pinsard et paru dans ESPRIT YOGA HORS SERIE été 2017
Gynécologue obstétricienne, Bérengère Arnal est spécialisée en phytothérapie. Dans son livre Syndrome prémenstruel, elle présente des solutions naturelles pour réguler ses hormones.
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